jeudi 26 mars 2015

Namibie J5 - Tsumeb - Grootfontein - Etosha

15 décembre > Waterberg > Grootfontein > Tsumeb > Von Lindequist Gate (Etosha NP)




Déjà quelques jours que nous avons quitté la France. Le dépaysement est total et la magie opère toujours. Notre journée de repos volontaire au Waterberg nous a permis de bien nous reposer pour attaquer la route vers Etosha, ainsi qu'Etosha lui-même !

La journée de samedi (le 14 Décembre) nous a permis de rencontrer une famille de Windhoek venue passée le weekend au NWR du Waterberg. J'apprends à nager aux petits. Je prête mes lunettes de piscine au papa. Sa femme est complètement soûle et pendant qu'il admire devant mes lunettes go-sport à 3€, son épouse me dit qu'il faut que je fasse des bébés avec ma femme ! Je l'avoue, la scène était un peu déconcertante, approchant un pacifique choc des cultures (on sourira moins le soir même ou un serpent est perché dans l'arbre...) !

Chacun appréciera le coté paisible du troupeau.

Notre objectif du jour (Dimanche, c'est un détail important) est l'entrée Est d'Etosha, où nous dormirons non sans avoir roulé au travers du pays et visité quelques étapes. Nous traversons la vallée des Otavi Mountains, dans laquelle émerge des cultures, et comme dans la plaine de Nay, il y a du maïs qu'il faut arroser. C'est très vert et nous sommes très surpris ! Nous atteignons alors la météorite de Hoba, un gros bloc de Fer de 54 tonnes pur à 80%, le poids d'un Panzer VI "Tigre" !

Je ne résiste pas à la photogénie de cette route.

Courbes et tendances.

À Grootfontein, plein d'essence et déception, car le musée de la ville, dont le Lonely Planet encourage la visite, est fermé. L'école du village est un peu tristounette sans les enfants, les jouets de ce que nous appellerions ici la cour sont fait de système D et de bric et de brocs. Comme souvent en Afrique, un tas de détritus en plastique accompagne le quotidien des habitants et des enfants. Nous tentons de nous ravitailler à l'épicerie. Des gens attendent (Godo ?) un peu partout dans les rues. Pas de chance, on ne vend pas de bière le dimanche... Autre déception.

Les mines de cuivres sont en pleine ville. Mais celle-ci fonctionne-elle encore ?

Nous passons par Tsumeb, ville constituant une des richesses naturelles de Namibie avec ses mines de cuivres. Elles fournissent des emplois, et donc ce qui va avec. Les jolies maisons du centre ville contrastent avec le reste du pays. La ville est verte, et semble presque entretenue. Mais désespérément déserte à faire froid dans le dos : nous quittons pour nous rendre à l'un des deux lacs profonds de Namibie, l'Otjikoto Lake, qui fait au moins 100m de profondeur. Au moins, car aucune expédition n'est allé voir jusqu'au fond. D'ailleurs, les Allemands, défaits à Tsumeb par les Sud-Africains, avait déversé un tas d'armement avant de se soumettre à l'adversaire. Nous assistons là à quelque chose qui nous choque : la place est belle, et pourrait l'être encore plus. Le guide pas très aimable nous donne notre ticket avec nonchalance et retourne s’asseoir faire la papotte avec un ami présent. Tout est vert ici, et trop arrosé. Nous passons dans la pelouse haute comme une friche et nos chaussures font "splotch-splotch". Cherchez l'erreur ! Education ? J'men foutisme ? Inconscience ? Aucun chemin correct ne fait le tour de ce beau lac, les explications sont maigres... Quel dommage ! Mais le lieu est quand même superbe, et nous tâchons d'en profiter. Une veille machine à vapeur du début du siècle dort là, témoin du temps passé. Elle servait à pomper l'eau claire.


Le lac permet d'abuser de l'eau, mais on le voit sur les roches, le niveau diminue...

Nous reprenons la route enfin pour notre dernière branche vers le Mushara Bush Camp, ou l'accueil est extrêmement sympathique et le sourire de notre hôtesse chaleureux. Nous profitons de notre tente installée en plein air, mais très douillette ! Dans la piscine, il y a un insecte bizarre que j'évite de croiser. Cela me perturbe un peu alors je ne m'étends pas, d'autant que le temps se couvre et qu'il n'est pas seul. Le dîner est à tomber par terre, c'est de la vraie cuisine, avec de l'innovation, quelques épices, des produits locaux (butternut, gembock, patate douce) très bien associés ! Bravo ! Nous regrettons de ne pas y passer deux nuits... 

Vivement Lundi !

What else ?

Photo : Décollage Ephemerologique de la Mushara Rocket.




mercredi 9 juillet 2014

Interlude à Cazaux : 80 ans de l'Armée de l'Air


Il n'y avait pas que Drucker à ce meeting. Quelques dizaines de milliers d'amateurs plus ou moins équipés à affronter le jour blanc. Réglages difficiles, on ne voit pas l'écran, on ne voit pas les avions toujours sous-exposés... Il y aurait beaucoup de travail mais le temps est précieux en ce moment, et je dois bien avouer que mes travaux n'iront pas plus loin. Enfin, on verra...

Les patrouilles Suisse, Espagnole, Breitling, Française étaient du rendez-vous, avec des individualités et bien sûr, toute l'Armée de l'Air. 80 bougies. Et un adieu au F1 qui aura marqué autant les amateurs que le passage bas, dans l'humidité du lac, de cette patrouille de 2000 comprimant l'air...

Et le Morane-Saulnier 406... Suisse ! Vétéran de 40'. Avion "moderne" français accompagnant le douloureux traitement réservé par Pierre Cot à l'Armée de l'Air de 36... Mais toujours là.

La magie des meetings, la chaleur, la poussière, les photographes se pressant, mitraillant. Aïe, encore raté ! Décidement, le Sigma n'est pas si docile aujourd'hui, mais pour une première... 

Et la queue à la sortie. Le temps d'un pâté ou deux. Mais la visite d'un Caracal. Heureux les passagers...

Qu'elles ont de la fierté, ces ailes Françaises. Et ces avions d'artistes. "Pour qu'un avion vole bien, il faut d'abord qu'il soit beau."... Et oui, si c'était si simple, mais le plus vrai : ces avions existent, et ils sont fabriqué dans nos usines de France.

Aller, photos...





















jeudi 1 mai 2014

Namibie J3 - Waterberg National Park

13 décembre 2013 > Waterberg National Park



Des milliers d'oiseaux nous sortent du lit.

Il nous est possible de nous aventurer ce matin, à l'issue de notre levé finalement tardif. Nous confectionnons notre "en cas" du déjeuner à l'aide du buffet.

La matinée culturelle débute avec la visite, sous une chaleur déjà importante, du cimetière Allemand, rappellant la bataille finale opposant les Hereros aux colons de l'Empire sur le plateau du Waterberg en 1904. Le Sud-Ouest Namibien n'aura duré qu'une vingtaine d'année. Les Allemands eux-même auront été vaincus par les Sud Africains en 1915 à Tsumeb, le Commonwealth ne souhaitant pas que le dernier des Kaiser ne dispose des ressources naturelles de Namibie durant le premier conflit mondial. Nous sommes enfin nous-mêmes vaincus par les mouches et nous fuyions vers le camp pour partir marcher.

Une ballade nous tente en effet : monter sur le plateau - sans toutefois être autorisés à pénétrer le parc - nous occupera une heure trente, aller/retour. À chaque bruit, Isabelle tremble, redoutant d'avoir à affronter un serpent somnolant sur notre chemin. Il y a beaucoup d'insectes volants et finalement peu d'oiseaux ! Nous croisons un baboin en maraude. C'est d'abord très impressionnant, car nous sommes loin d'une éventuelle aide dont nous pourrions avoir besoin, mais, finalement, tout se passe très bien et chacun vaque à ses occupations. Arrivés en haut, nous profitons de la vue offerte sur le bush.


Déjeuner frugal. Un temps de repos auprès de la piscine, où tous les participants au drive game de cette fin d'après midi se sont naturellement réunis. La sieste est bienvenue...

Nous avons donc réservé notre premier safari pour la soirée de ce troisième jour. Le photographe se réjouit de profiter de la belle lumière Africaine qui nous sera offerte. De plus, en journée, les animaux sortent peu, à cause de la chaleur. D'autre part, la saison des pluies à commencé, ce qui veut dire que quelques flaques ont déjà été constituées en dehors des points d'eau habituels. Martin nous accueille pour ces quatre heures que nous passerons ensemble, de points d'observation en points d'eau. Son Land a vécu. Soudures cassées, pneus lisses... hum... Les animaux ne nous attendent pas, alors, comme c'est vraiment la première fois qu'on part dans cette aventure, nous nous demandons évidement ce que nous pourrons bien voir.

Vingt-cinq minutes de piste nous amène à l'entrée du plateau. Sur le trajet, un coléoptère gros comme ma main percute Isabelle en pleine figure. Marrant ! Les sources naturelles sont au pied du plateau, ce qui a nécessité l'installation de pompages par énergie solaire pour alimenter les points d'eau "officiels"...

La végétation n'a rien à voir avec ce que l'on attendait. Le bush ne présente presque aucune clairière ! Ce n'est pas la steppe du Serengeti... Au premier point d'eau, seuls les coléoptères avec leur bruit de tondeuse sont observables.

Une vague antilope est aperçue de très loin. Nous nous demandons si Martin va réussir à nous montrer quoi que ce soit ! Ah ! Enfin ! Nos premiers koudous ! Puis des dik-dik ! Et majestueuse, une girafe dévore un acacia, et disparaît avec grâce... Isabelle était subjuguée ! 

Cela doit bien piquer un peu, non ? C'est un mâle, avec sa bosse sur le front.

Un peu plus loin, une chance inouie nous fait rencontrer une femelle rhinocéros blanc (large bouche, wide étant devenu white par déformation) avec son petit. Ils détallent très vite en surveillant leurs arrières, et je dégaine le plus vite possible le 400mm... La corne de la mère est de toute beauté. La bête est superbe. C'est vraiment mon animal préféré ici... 

Une de nos plus belle rencontre...

Mefiez-vous de ces bestioles !

Un gembock par ci, un buffle d'Afrique par là. Il nous regarde, fier. Il nous renifle. Ses congénères le rejoingnent. Deux autres girafes sont visibles au loin, mais n'approchent pas. On n'aperçoit que leurs longs cou qui débordent du bush...

Majestée...

Le retour au couchant est splendide, mais si dans la descente du plateau, Martin est en roue libre... Ah ? Nous arrivons vivants en bas. Une dernière girafe, flegmatique, dîne un accacia dans les derniers rayons du jour. C'était superbe... Arrivés, nous remercions tout le monde et nous allons prendre notre petite bière dans les transats de la piscine. Steak de Koudou en grillade ! Vivement que cela continue ! 

African sunset...

mercredi 16 avril 2014

Namibie J2 - En route vers le Waterberg National Park

12 décembre 2013 > Windhoek > Waterberg National Park - 304km



Le Parc National du Waterberg est situé sur un plateau entouré de falaises, ce qui a l'avantage de restreindre l'accès aux touristes et aux braconneurs de tous poils. Cette première véritable étape sera riche. Repos, vacances, mais aussi safari. Nous avons hâte... mais il faut avancer sur cette route. Nous stoppons pour déjeuner à un point de passage. Un café à l'ombre, et nous poursuivons après une vraie pause. Nous constatons une nouvelle fois que deux mondes cohabitent. Les petits marchands d'un coté de la route, croulant sous la chaleur. De l'autre, une station service et des échoppes ou restaurants climatisées et pelouses arrosées.

Au bord de la route, des panneaux bizarres apparaissent : "Danger, phacochères, gazelles, éléphants..." Les paysages nous rappellent les Etats-Unis (voir blog). Ces longues routes infinies... Les montagnes qui s'y soulèvent aussi. 

Nouveauté dont le touriste lambda s'amuse !

Au delà des 15 mètres de sécurité, de part et d'autre de la route se trouve des grillages. Toute la terre de ce pays appartient à quelqu'un, et de nombreux troupeaux y paissent. Ceux qui n'ont rien, occupent avec leurs bêtes la zone qui sépare la route et les 15 mètres.

Nous connaissons bien notre parcours, et nous savons que nous aurons à surveiller de près la jauge à carburant. Nous évaluerons donc pendant ce premier trajet la consommation moyenne de la voiture. Les deux conducteurs se relaient.

Aperçevez-vous le plateau du Waterberg au loin ?


Un gros accident s'est produit sur notre chemin. Un bus est éventré et gît à moitié dans le fossé. Le bloc moteur d'un 4x4 identique au nôtre s'est immobilisé à une vingtaine de mètres de son châssis au milieu de la route. C'est l’événement et la moitié de la police Namibienne est sur les lieux. Rangers et pompiers sont aussi présents. Les ambulances sont déjà reparties.

Les décors sont de plus en plus beaux. C'est le bush ! Nous approchons de l'arrivée. Au volant du Toyota, Isabelle va expérimenter notre première piste, en sable, au pied du plateau !

Isabelle n'est pas tout de suite à l'aise, mais avec les 4 roues motrices, cela va mieux.

Après les formalités d'accueil durant lesquelles l'on m'explique assez sèchement que les cartes sont réservées aux guides, nous nous rendons dans notre bungalow. Le dépaysement est total. Des babouins traînent, des mangoustes se prélassent. Les oiseaux sont magnifiques. Il y a peu de monde, ce n'est pas encore la saison.


Un élégant tisserant connu pour ses nids en bout de branche !

Après l'installation, nous partons en ballade. De petits sentiers mal entretenus et finalement très courts et peu intéressants. Séance photo au couchant, une petite bière fraiche au bugalow devant la barrière rouge, et nous partons dîner, impatients du lendemain et de notre Safari de l'après midi ! Nous profitons du moment...

Le soir rougit la façade du plateau sour le regard de la Lune.


Namibie J2 - Une matinée à Windhoek

 12 décembre 2013 > Windhoek, capitale de Namibie


Réveil à 8h00 locale, en douceur. Une nuit au calme dans un bon lit. Nous avons très envie d'y rester, car il fait  une douce température et l'air frais du matin glisse dans la pièce. À l'extérieur, le personnel s'affaire déjà. Nous nous levons tranquillement pour nous diriger dans la salle de petit déjeuner où nous attend de souriantes employées.

Pour le souvenir !

Mais trêve de petits plaisirs, les affaires prêtes, nous chargeons le 4x4. Nous devons aller en ville ce matin pour récupérer quelques informations et cartes utiles pour certains parcs, au comptoir du "Namibia Wildlife Resorts". Ce n'est jamais facile d'arriver en voiture dans une ville inconnue dont on ne connait pas les méthodes, les quartiers... 

La ville est propre mais finalement peu accueillante.

L'accueil au NWR est glacial. Pas de carte, pas de plan, pas de conseil, pas de sourire, pas de bonjour. Cela contraste avec la chaleur de l'accueil ce matin. On se sent en trop. Nous nous servons des dépliants disponibles néanmoins - et dont il ne restait plus d'exemplaire selon l’hôtesse qui préfère échanger des SMS avec son portable. Quelle maladie !
Remontés, nous partons vers le Tourist Center, qui après quelques mauvaises explications, se trouve dans une rue très commerçante de la ville. Un improbable bureau au 3ème étage d'un immeuble. Evidemment, pas de carte. Les réponses aux questions sont vagues... Mais on peut aller voir chez les représentants du ministère du tourisme et de l'environnement, bref à l'étage du dessous. Je pense aux 12 travaux d'Astérix... On nous y fait remplir un formulaire inutile pour l'entrée à Etosha que nous déchirons après quelques explications. En clair, les gens ne sont pas vraiment formés pour nous recevoir. Et la maladie du portable aidant, ne font pas nécessairement d'effort. Nous sommes vraiment déçus.

Espérant quelques succès, nous partons en courses au supermarché pour acheter des réserves d'eau, indispensables à toute traversée routière du pays, des fruits, un repas pour midi, et quelques gâteaux secs que nous grignoterons durant nos longues heures de pistes pendant le voyage. Nous complétons ce kit de survie par de la bière locale (nommé Windhoek, elle aussi !). Enfin, nous recherchons l'indispensable adaptateur électrique local (nous avons une multiprise pour brancher nos chargeurs de téléphone, batteries d'appareil photo et autres tablettes).

Le musée de l'indépendance.

De retour à la voiture, sur le parking de la Christuskirche, dans Fidel Castro Strasse, les quémandeurs du matin sont partis. Nous visitons rapidement l'église luthérienne de l'époque coloniale et toujours fréquentée aujourd'hui. 

Christuskirche

Quelques clichés, puis nous partons vers l'aventure, contents de quitter la ville.

Namibie J1 - Le début d'un grand voyage...

Le mail de confirmation arrive. Notre voyage est réservé. Nous avons pris nos billets et opté pour un 4x4, il ne restait qu'à rêver de nos escales. Le voyagiste est très bien organisé et à notre demande, réserve les haltes que nous souhaitons au moment que nous décidons. Nous échangeons sur la pertinence de la durée de certaines étapes, et nous aménageons notre voyage avec une aide sympathique que nous ne regretterons pas.

Après ces mois de préparation de mariage et de "post-traitement", nous allons profiter du Soleil de l'hémisphère Sud pour la première fois.

* * *

10 au 11 décembre 2013 : Pau > Paris > Johannesburg > Windhoek


Il est 16h20 lorsque nous nous envolons depuis Pau vers Roissy. Loin du tumulte des aérogares parisiennes, nous nous reposons et passons le temps dans une chambre d'hôtel prêtée par Flying Blue. Nous dînons à l'Eski, Terminal 2E, le resto Bio des gens qui polluent plus que n'importe qui en prenant l'avion sur des vols intercontinentaux... Derniers SMS de remerciements pour se souvenir que c'est grâce à nos familles et nos amis que nous partons en voyage de noces si loin. Par chance, nous sommes surclassés. Embarquement prioritaire dans ce bel A380 d'Air France. Décidément, tout se passe bien.

L'avion doit pourtant passer au dégivrage avant le décollage. Puis, lentement, l'Airbus s'aligne et décolle lourdement, 500 passagers à son bord, dont nous. Un tas de films pourraient accompagner notre voyage, mais il est 0h30, et nous sommes "déjà" fatigués. Je m'endors après le générique de début... Isa résiste mieux et attend le bon repas. Ivres de fatigue, nous nous effondrons après ce dîner.

Atterrissage sans encombre le lendemain matin à Johannesburg, qui s'agite dans les préparatifs de l'enterrement de Nelson Mandela. La question de nos bagages se pose. Suivront-ils ? Les avis divergent au sein de l'équipage. Bon, la tendance est qu'ils prendront eux-mêmes le vol suivant. Espérons ! À la douane, un Namibien turbulent est ennuyant au point de faire rire les douaniers : le sens de l'humour est né en Afrique au même titre que la civilisation ! 

Après un rapide tour dans le terminal gavé de boutiques de souvenirs, nous entrons dans la cabine d'un A320 de South African Airways très belle et bien équipée. Ce genre d'aménagement n'existe pas sur les 320 d'Air France. Je suis rassuré car je vois passer ma valise sur le chariot des équipiers au sol. Les personnels de bord sont chics et très attentionnés. On nous sert d'ailleurs un déjeuner avec un vin Fair-Trade Sud Africain, "gouleyant".

Arrivés enfin à Windhoek après avoir survolé les déserts du Sud Est Namibien, notre hôtesse (voyagiste) nous accueille. Sur le tarmac, de très petits espaces de pelouse et de palmiers entourés de ce grand désert nous enivrent d'une odeur d'aventure et de voyage. Vingt-quatre heures de voyage auront été nécessaires pour atteindre ce bout de Monde. Edna nous donne la glacière, les blocs de froid pour refroidir et notre téléphone de secours, le GPS préprogrammé, et nous briefe sur notre parcours à venir. Chez le loueur Avis, je vérifie entièrement le 4x4 qui nous a été réservé. 45 minutes pour tout regarder : les arbres et les cardans, l'état des pneus, les liquides (eau, refroidissement, huile...), les feux, les phares, la carrosserie, le filtre à air, la roue de secours, bref, tout ce qui est vérifiable est contrôlé ! En démontant la roue de secours, nous constatons qu'elle est en très mauvais état. Nous demandons à la changer. On règle cette histoire d'assurance "pneu et bris de glace" en ne la prenant pas, cela nous coûtera aussi cher de remplacer un pneu éclaté que de payer l'assurance pour 3 semaines. Désillusion lorsque nous partons... Le volant est désaxé. Bon. Sur la route qui quitte l'aéroport, le volant tremble à 80 km/h.... Nous faisons demi-tour en nous pressant pour arriver à temps avant la fermeture de l'agence. Rebelote, patients et déterminés, nous vidons la voiture (Téléphone, GPS, valise, vêtements, etc) et nous re-vérifions pendant 30 minutes tout ce qu'il faut, et faisons re-changer la roue de secours, qui évidement, s'était retrouvée ensuite sur cet autre véhicule... 

Notre première nuit sera sur place, ce qui fait que nous avons pris notre temps, à raison, prévoyants (bagage, location de voiture, appropriation des lieux, etc). L'aventure va pouvoir commencer. D'ailleurs, à moins de 5km du départ, nous manquons de percuter un animal que nous retrouverons plus tard : un phacochère !

De nuit, l'arrivée dans Windhoek est facilitée après 45' de route par le GPS, même si l'adresse de la guesthouse n'est pas correctement enregistrée. Au début, il nous indiquait même que nous étions à Brazzaville, mais ce petit défaut a été corrigé en sélectionnant le bon pays... En tournant un peu, impressionnés par le quartier mi-figue mi-raisin, nous retrouvons l’hôtel. Comme au Niger dans les quartiers de gens aisés, les maisons sont barricadées de barbelés et de vidéo surveillance. On se sent ainsi dans un autre monde, pas forcément celui que l'on vient découvrir.

Le réceptionniste est très aimable, et m'emmène retirer de l'argent pour commander de quoi dîner. Nous partageons d'ailleurs notre repas avec lui et nous discutons. Comme nous avons révisé nos fiches, nous lui demandons de quelle tribu il fait partie : c'est un Kavongo ! Une des tribus majoritaire du pays. Le chômage touche 40% de la population, le sida 20%. Il rentre peu souvent, chez lui, au Nord. Juste pour les occasions : naissances, décès. La chance appartient à une minorité et nous serons toujours attentifs dans la suite du voyage.

De retour en chambre, nous préparons notre étape du lendemain... Aujourd'hui, je n'ai pas sorti l'appareil.

samedi 28 septembre 2013

From Palo Alto to Los Angeles CA, Highway One, 410 Miles


410 Miles

Classique et très masculin...Impeccable pour attraper un rhume !

Contemplation, là aussi vue très classique, sans se lasser...

Les montagnes se jettent sauvagement dans la mer.

La cote est très préservée. Une brume joue de mon objectif.

Les criques se comptent par centaines.

Jeux de lumière, sans trucage !

Même Isabelle aime conduire notre Mustang ! Même si elle déteste mes coups d'accélérateurs... 6 cylindres et 300cv quand même !

Elephants de mer. Par dizaines. Et protégés !

Celui-ci dort comme un saint...

Notre voyage se termine. Nous n'avons plus qu'un soir après celui-là...