vendredi 17 février 2012

Automne en Béarn - Pic Gaziès 2457m

L'été indien Béarnais se prolonge en Octobre, et le 16, nous partons à l'aventure pour une journée. Le Pic Gaziès sera notre objectif. Situé en vallée d'Ossau, notre point de départ se trouve à 1300m, au dessous du lac de Biouze Artigues, pied humide du célèbre pic d'Ossau, dont nous aurons l'occasion d'admirer le versan Nord-Ouest tout le long de la journée.

La Lune consume ses derniers rayons lorsque nous arrivons, vers 9h30, au parking de la cabanne de Bious Oumette.


L'aventure commence à 8, puisque Jessica, Isabelle, Fabian, Raphaël et moi-même accompagnont d'adorables canins en ballade dominicale. L'anglais, Sony, la suisse, Joyce, et la grèque, Athena, qui est aussi la patrone.

Dans l'ordre : Sony, Athena, Raphaël et Joyce. Derrière, non visibles, Fabian et Jessica :)

Le démarrage et assez difficile dans ce piedmont qui comme d'habitude, réserve aux non-initiés les sueurs chaudes qui se traduise dans l'esprit par "putain, ça va durer combien de temps ?!" et les "qu'est ce que je fous-là ?!"

Les couleurs d'automne sous ce beau soleil aident les coeurs à motiver les jambes. Le pic Gazies est tout là haut, et il va falloir aller se le chercher...

le Pic Gazies est au second plan, tout au fond de la photo...

La montée est ponctuée du traditionnel casse croute avec vue sur le lac et sur l'Ossau. Avec un peu d'avance, nous réussissons à capturer une vue de nos camarades. 

Fabian, Jessica et Raphaël, accompagnent les chiens dans leur dernière cote !

Les chiens font leur baignade dans le lac d'Aule, mais ils sont tristes de ne pas pouvoir profiter de bâtons. Joyce se console avec les cailloux abrités par l'eau claire. Mauvais pour les dents...

Tout le monde ne suit pas sur le dernier tronçon. La sieste post-déjeuner est une option, mais Isabelle et moi souhaitons poursuivre à monter pour au moins une heure. Nous atteignons le sommet après 60 minutes. La vue est imprenable sur l'Ossau. 

Nous voyons le lac d'Aule et l'Ossau depuis le Gazies


Isabelle s'immobilise en se retournant et regardant en bas, préfère s'assoir. Je souhaite me gagner les photos, alors je poursuis les 10 derniers mètres de rocaille en solo. 

Le promontoire rocheur, abrubte, conclue l'ascension du Gaziès.


La crète est assez dangereuse alors je prends mes précautions... mais aussi quelques souvenirs...


vertiges !

Nous passons quelques minutes là-haut pour souffler et se reposer un moment. Et voilà qu'il nous faut repartir. Nous avions dit à nos amis que nous serions de retour après deux heures. Après les 20' de pause réglementaires, il nous reste 40' pour descendre. Ils ont déjà quitté le lac, et nous aurons 10' de retard sur eux à l'arrivée. Je profite néanmoins de la descente pour capturer cette vue de fin du jour, la cabanne d'Aule et le puissant Ossau.

La cabanne d'Aule

Voilà, et nous terminons la journée par une pinte de Méteor pour nous récompenser de ces 1157m dévalés dans les deux sens !

Automne en Béarn

L'automne en Béarn est comme un été supplémentaire, un bis repetita excluant chaleur, ennivrant de parfums rafinés et heureux d'une fin de jour ensolleilée. La proximité des Pyrénées et de l'Océan Atlantique est une chance, et la présence d'êtres chers renforce le sentiment de joie d'habiter ici. Pour ce premier automne accompagné de mon fidèle Nikon, j'enclenche l'actionneur qui va soulever le rideau sur des images gravées dans ma mémoire, et que je souhaite partager.


Nous sommes la quatrième semaine de septembre 2011, et mon père vient me visiter à Pau. Le temps est radieux depuis quelques jours, et allons voyager un peu... Saint Jean de Luz,  Pic du Midi de Bigorre, Arthez d'Asson, stade de rugby de Meillon, hopital de Pau, au chevet de son fils, Espelette,Tarnos... En voici un condensé... Les senteurs de ce restaurant populaire et épicé de la baie de Saint Jean, son vieux port, ce pianiste dans cette rue piétonne jouant Mozart et Bach et dans laquelle nous nous asseyons... Cette bière au coucher de soleil dans une rue passagère... 



Cette journée au pic du midi de Bigorre, premier sommet Pyérénnéen franchit par mon Papa à la force de la mécanique qui aujourd'hui me fait vivre, ces deux sangliers que nous percutons en rentrant d'Arthez d'Asson sans aucun dommages, ce trois quart centre jouant pour l'Hopital de Pau que je rencontre deux fois, la première sur le terrain de Meillon, la seconde à 5h30 du matin lorsqu'il était temps  de contrôler à nouveau mes réflexes et changer la perf, à la suite d'un traumatisme cranien ! Un Papa presque aussi perdu que moi lorsque je lui demandais quand est-ce qu'il était arrivé, comment il était venu à la maison... 





Ces caves de Jurançon chez Lapeyere que j'avais oubliées alors qu'on y était aller quelques heures avant ! Bref, cette incroyable semaine qui se termina dans une eau à 22°C un 1er Octobre - j'avoue que je n'aurais jamais imaginé cela -  et par une bonne cuisine traditionnelle sur les quais de la Nivelle dans le Bayonne populaire, la classique cidrerie Basque... Ah, oui, et ces rêves partagés de père et de fils qui se voient au volant de BMW...


C'est tout ça, une semaine que je n'oublierai pas. Et pour m'y aider, les images. Comment rendre à celui qui m'a tout donné depuis quinze ans ?



Ephemerologie

Bonjour à tous,

Après 3 mois d'absence, le blog "Ephemerologie" renait des cendres de celui qui portait le nom d'Ephemere Production. En effet, un photographe professionnel de la région parisienne, Frédéric Boehli, avait déposé ce nom à l'INPI, et il m'était impossible de poursuivre son utilisation sur Internet. À sa demande, j'ai fermé Ephemere Production, et avec son aide, j'ai choisi un nom différent de plus de 2 syllabes que je protège aujourd'hui par un courrier recommandé daté de ce jour, ayant pour but de prouver l'antériorité du concept et l'objectif non lucratif poursuivit par l'auteur de ce blog.

J'espère pouvoir rattraper un jour le retard que j'ai pris, notamment pour publier à nouveau mes anciens articles. Il me tient à coeur de finir mes travaux sur mes photos de San Francisco dont certaines n'ont toujours pas été publiées. 

Je vous souhaite une bonne lecture,

Paul-Etienne