mercredi 29 août 2012

Gathered II : Wilde Sauen

Chers amis,

vous avez peut-être suivi les péripéties, les aventures réelles ou virtuelles qui m'ont mené jusqu'au point de vouloir consacrer 18 mois à la réalisation de cette seconde partie de Gathered... Aujourd'hui, la technologie d'une part, et les amis d'autre part, permettent avec un peu de patience - parfois beaucoup - de faire de simples petits films à partir d'un jeu vidéo sur l'aviation de chasse de la Seconde Guerre Mondiale, "comme" si on était avec "eux".

Lorsque j'avais 10 ans, j'avais emprunté les chars Solidos de mon frère ainsi que la caméra Sony (Hi8) de mon père, un plateau en zinc à ma mère et du sable au parc voisin, afin de réaliser "un film" sur le débarquement. Il doit traîner au fond d'un grenier une photo de ce magnifique décors de débarquement... Shermanns, Achilles, GMC 6x6 se disputaient le quart de mètre carré d'un sable grossier sensé représenté les plages Normandes... Je me souviens, c'était sur le balcon d'un cinquième étage... 1'30" de vues en plan rapproché, travelling sur les barbelés en ex-trombone, éclats de bois de cheminée... Le décors, oui, est planté.

À 17 ans, c'est un livre qui va transformer ma vie que mon père vient m’offrir. Un livre qui l'a fait rêver au même age que moi alors qu'il usait ses culottes d'adolescent entre une selle de Vespa et un baquet de planeur dans lequel nous n'oserions pas même monter aujourd'hui. À l'époque, le remorqueur était un Fi-156 Storch, une Cygogne héritière d'une histoire et d'un nid coquet sur un aérodrome de Champagne, à Reims. "Ce livre, je l'ai lu." a dit le Général de Gaulle. Moi aussi ! Il m'a fait rêver 10 fois de suite, repérant les moments clef en écornant les pages supérieures pour les victoires, les pages inférieures pour les scènes ayant soulevé, pour certaines, des larmes. Par exemple, ce Focke-Wulf 190 D9 qui bat des ailes pour saluer l'adversaire battu... Ou encore ces paroles qui retentissent, noyées dans les fumées teintées du goût du bois des comptoirs des pubs et des ale pints consommées sans modération au retour de missions victorieuses, ou non... La fascination pour les avions de la Luftwaffe... Et ce mystérieux au revoir... raconté avec tant de détails qui, rien que de me remémorer les lignes, me donnent encore des noeuds indémêlables dans la gorge... Son Tempest tant chéri, survivant de tant de combats... Pierre, engageant, peut-être de manière ostentatoire dans ses écrits, sa vie au même titre que les autres... 
Ce livre, nous en avons parlé, c'est le Grand Cirque. La première partie de Gathered y est consacrée dans la Rage de Vaincre, mais il manque encore l'aventure du troisième tour d'opération, qui fera j'espère l'objet d'un troisième Opus.

À 22 ans, planté devant une vitrine d'un célèbre magasin Parisien, "La Maison du Livre Aviation" boulevard Malsherbes (VIIIème, M° St Augustin), je remarque ce magnifique ouvrage : Bataille dans le Ciel d'Allemagne, une chronique sur la JG300, et qui donnera plus tard à un groupe de passionnés l'heureuse idée de se retrouver certains soir pour voler "en ligne"... Depuis, il parait que j'ai grandit et brevets en poche, je vole de mes propres ailes. Mais alors, le cinéma ?

Dans les effectifs en 1944, est incrit Bruno Klostermann, cousin Allemand de Pierre Clostermann. Le thème parait évident. Et avant de montrer l'arrivée de Bruno dans cette escadre, et parce que j'ai porté dans mon coeur le projet de la JG300 francophone virtuelle, il était naturel que je mette en scène l'histoire de sa création et de ses premiers combats.

Merci à tous ceux qui ont participé de près ou de loin à ce projet, aux inconnus à qui j'ai emprunté les camouflages des avions, aux anonymes qui ont fabriqué les améliorations gratuites du simulateur, des camarades pilotes virtuels avec qui j'ai enregistré les séquences. Merci à mes (très) proches de supporter cela au quotidien...

Bons vols...

Tempest

* * *

J'ai bien essayé d'améliorer la qualité et de tenir compte des observations réalisées sur Gathered I. J'espère que le résultat vous conviendra. Il a été nécessaire de le diviser en chapitre afin de pouvoir encoder convenablement.

Avant de visionner, vous retrouverez la description des 5 chapitres dans l'article que j'ai rédigé à ce sujet : Wilde Sauen : histoire de la création de la JG300. Les vidéos Viméo sont en HD, de la vrai "HD", contrairement à Youtube qui sabote légèrement l'encodage. C'est pour cette raison que je publie ces vidéos sur Viméo "préférentiellement"...






jeudi 16 août 2012

Wilde Sauen : histoire de la création de la JG300

Voici quelques mois, j'ai préparé ce résumé pour accompagner la sortie de mon nouveau court-métrage concernant la création de l'escadrille des Wilde Sauen, les "truies sauvages". Ma principale source a été bien entendu la chronique de Jean-Yves Lorant, auteur du fameux Bataille dans le ciel d'Allemagne, une escadre de chasse dans la débacle (éditions Larivière), que tout amateur de la Luftwaffe séduira. Par souci de clarté, les chapitres ci-dessous sont découpés à la manière du film : Gathered 2 : Wilde Sauen.

N'hésitez pas à réagir à ce message !


Les prémices



En 1939, la Royal Air Force lança une série de raids sur le territoire du Reich. Infficaces et couteux, ces raids menés avec courage par des équipages de bombardiers moyens peu armés se poursuivirent durant l’année 1940. Berlin, l’intouchable, fût atteinte des premières bombes par l’Aéronautique Navale Française dans la nuit du 7 juin 1940… Symbolique.

Il faut attendre 1941 et 1942 pour voir l’entrée en service des premiers quadrimoteurs Britanniques, Short « Stirling », Handley Page « Halifax » et Avro « Lancaster ». Ces derniers, plus modernes serviront jusqu’à la fin du conflit et même après dans d’autres forces aériennes. Ils sont dotés d’une plus grande autonomie, d’un armement défensif plus lourd, et d’une charge utile bien plus importante. Quand un Handley Page Hampden emportait 2000 tonnes de bombes, un Lancaster issu des mêmes bureaux d’études en emportait 6000.

Le 23 février 1942, le maréchal de l’Air Sir Arthur Harris, surnommé « Bomber Harris » ou « Butcher », « le boucher », prend le commandement du « Bomber Command ». Sa stratégie consiste à utiliser l’arme aérienne stratégique comme vecteur de la destruction du moral des populations Allemandes, et en particulier celle des ouvriers des grandes villes industrielles. Les quartiers sont ciblés, et dans la nuit du 30 au 31 mai 1943, Cologne est bombardé par plus de 1000 Bombardiers… Un chiffre symbolique auquel Harris tenait. Essen et Bremen sont elles aussi touchées les 1er et 25 juin suivants par 950 avions. Nous sommes loin des petites bombes de 1940 et de l’Amiot 234 d’un autre temps… 132 appareils Britanniques n’en reviennent pas.

Les Allemands ne sont qu’au début de leurs souffrances, le Blitz qu’ils ont fait subir aux Britanniques se retourne contre eux, et les villes martyres n’imaginent pas encore ce que le Maréchal Harris leur promet. D’ailleurs, dans ses mémoires, le Maréchal écrivit : « Les Nazis sont entrés dans cette guerre avec l'illusion enfantine qu'ils allaient bombarder tout le monde, mais que personne ne les bombarderait. À Rotterdam, Londres, Varsovie, et dans une cinquantaine d'autres endroits, ils ont mis leur théorie naïve en application. Qui sème le vent récolte la tempête. »

La chasse de nuit Allemande peu nombreuse est dépassée par le nombre. Bien que les bimoteurs d’assaut reconvertis en chasseurs de nuit prélèvent leur tribut, comme le Junkers 88, le Dornier 17 ou enfin le Bf-110, rien n’endigue les raids Britaniques. La Nachtjagd est bien organisée, autour du système d’Himmelbett. Les chasseurs de nuit sont regroupés au préalable dans des « cellules » reparties du Danemark à la Suisse. Chaque cellule « Himmelbett » ou « lit à baldaquin » localise grossièrement les raids avec son radar « Freya ». Si le raid traverse l’Himmelbett, les intercepteurs jusqu’alors en attente sont guidés par leurs deux radars Würzburg jusqu’à obtention du contact visuel. Cette grande ligne défensive inventée par le General Joseph Kammhuber est de plus équipée de milliers de canons de Flak et de projecteurs, sur 30 km de profondeur. Un avion bombardant l’Allemagne devra la franchir deux fois… Pourtant, la fréquence et la puissance des raids Britaniques augmentant, la ligne Kammhuber ne suffit plus. Adaptée à des raids de faible envergure menés par des appareils isolés, elle ne permet plus de faire face à la concentration de milliers d’appareils, saturant la nuit durant, une ou deux cellules Himmelbett, leurs trois radars et leur dizaines d’appareils.


Chapitre 1 : Hajo


C’est dans ce contexte qu’en 1943, les chiffres de la production de bombardiers alliés arrivent aux oreilles d’un jeune Major de la Luftwaffe, Hajo Herrmann, pilote de bombardier détenteur de la Croix de Chevalier. En 1942, 15200 multimoteur avaient été assemblés dans les iles Britaniques alors que 1700 chasseurs de nuit avaient été livrés à la Luftwaffe la même année. Dérisoire. De même, 30000 avions avaient été montés aux Etats-Unis dans le même temps contre 9300 chasseurs en Allemagne alors qu’elle se bat sur deux fronts…

L’histoire pourrait s’arrêter là. Mais non… Un moyen de rentabiliser les productions de chasseurs de jour serait de les faire voler la nuit… Herrmann expose sans succès sa théorie de la chasse de nuit sur monomoteur la première fois en novembre 1942, lors d’une réunion d’état major de la Nachtjagd. Il faut attendre mars 1943 pour que l’oberst Eschenauer, convaincu par Hajo Herrmann, mette à disposition un Fw190 sur l’aérodrome de Berlin-Staaken. Des exercices de chasses nocturnes sont menés avec un Henkeil 111. Le Major est aux commandes et l’expérience acquise l’encouragea à poursuivre, cette fois ci en présence d’un raid Britanique…


Chapitre 2 : N.J.V.K.


Une nuit d’Avril 1943, un raid de Mosquito, bombardier rapide Anglais, est annoncé par les Himmelbett. Herrmann n’a pas convaincu le General Weise commandant la Flak de cesser le tir à 6000m, mais qu’importe, ce Major intrépide s’envole depuis Staaken aux commandes d’un Focke Wulf 190 pour lancer la chasse. À distance des projecteurs, dans le secteur de Brandenburg à près de 11000m, il repère un pinceau lumineux vers l’Ouest. Un second, puis un troisième encercle un appareil. À proximité de l’intersection des faisceaux, Herrmann identifie un Mosquito, 2000m devant lui, beaucoup plus bas. Hajo pique vers lui et le ratrappe péniblement…

C’est le début d’une aventure. Le 22 mai 1943 est créé le NJVK, Nachtjagdversuchskommando à Brandenburg-Briest. Au cours des discussions sur l’altitude de tir des batteries de Flak, le General Weise qui ne veut toujours pas céder, dit à Herrmann : « Connaissez-vous au moins la quantité d’obus de Flak de tout calibre qui explosera à vos altitudes d’opération chaque nuit ? Cela se chiffre par tonnes, des centaines de tonnes à chaque raid important. Cela donne des milions d’éclats. Et vous voulez vous promener dans cet enfer ? Ce n’est plus de la chasse de nuit, c’est plutôt… » « une charge de sanglier ! » répondirent deux Oberst, Boehm Tettelbach et Ruhsert.


Chapitre 3 : Gomorrah


Un ordre de l’OKL, Oberkommando der Luftwaffe, officialise les activités des « Wilde Sauen » le 26 juin 1943. L’entraînement de celle qui sera surnommée la Jagdgeschwader « Herrmann » du nom de son Kommodore débute enfin. L’autorisation lui est donnée d’installer deux des trois Gruppen sur les terrains des unités de chasse de jour, en particulier la JG1 et la JG11. L’escadre école JG110 se spécialise dans la formation au pilotage sans visibilité sur monomoteur. Les exercices commun avec les batteries de projecteur de Berlin et quelques sorties nocturnes rôdent le dispositif au cours du mois de Juillet.

Concernant les appareils, les Messerschmitt 109 seront les avions d’arme du I et du III/JG Hermann dont certains appartiennent en propre à la JG Hermann. Les Focke Wulf 190 du Stab et du IIème Gruppe voleront le jour avec la JG1.

Le 24 Juillet 1943, la JG Hermann est déclarée prête pour les opérations de guerre…

Il est temps. Dans la nuit du 24 au 25 Juillet 1943, le Bomber Command préparé dans ce but, lance son offensive nocturne sur Hambourg. Pour garantir leur succès, ils utilisent pour la première fois le système de leurre Window, masquant les écrans radar d’échos nombreux saturant les ondes. 800 appareils se rendent sur la cible. L’opération « Gomohra » vient juste de commencer.

Les Pathfinders entrent en action. Dans un premier temps, ce sont des mosquito « Finders » qui vont illuminer la route des bombardiers afin de guider les escadrilles sur la cible. Puis, les « Illuminators » désignent les cibles à l’aide de bombes éclairantes… Enfin, les « Markers » lâchent des bombes incendiaires sur les cibles désignées et permet ainsi aux bombardiers du flux principal d’être guidés de loin par les incendies sur la ville.

C’est la première véritable sortie opérationnelle de la JG « Hermann ». Ils retourneront au combat dans la nuit du 25 au 26 contre 600 bombardiers, puis pendant celle du 27 au 28 contre 700 quadrimoteurs, et du 29 au 30 et du 2 au 3 Août…


Chapitre 4 : JG300


Ce rituel mortel se poursuit par les bombardements de la 8ème armée de l’air américaine. Succédant aux attaques nocturnes, l’US Air Force attaquera la ville de jour. Les bombes cesseront de tomber au matin du 3 Août. La ville se réveille avec la mort d’au moins 42000 personnes, 300 000 habitations détruites, 580 usines rasées, 180 000 tonnes de navire coulés. Plus de 50 victoires sont remportées par la JG « Hermann ».

Jusqu’au 16 Février 1944, date à laquelle la JG300 fit sa première sortie diurne contre un raid de la 8th US Air Force, la JG300 ne se consacrera qu’aux raids nocturnes Britanniques. Mais au cours de la guerre, la donne change. Il s’en suit une période de transition pénible au cours de laquelle les pilotes mal préparés à cela, sont engagés autant de nuit que de jour. Le 28 mai 1944, face à la pression Américaine, Hermann Göring déclare : « les magnifiques résultats de la JG300 la prédispose à constituer le fer de lance de la nouvelle aviation de chasse de jour qui va lutter contre les bombardiers terroristes américains. ».  C’est dit. Durant un temps encore, le seul IIIème gruppe consacrera une partie de ses effectifs à la chasse nocturne aux mosquito.

Au printemps 1944, un jeune aspirant de la Luftwaffe, le Fahnrich Klostermann, cousin de Pierre Clostermann, est affecté à la 300ème escadre de chasse Allemande. Mais cela est encore une autre histoire !

Gathered Première Partie - La Rage de Vaincre



Note : ce message est adapté de plusieurs publications dans mon précédent blog.



Février 2011

Chers amis, 

après plus d'un an de travail, je vous propose enfin de visionner la version définitive de Gathered Première Partie : La Rage de Vaincre. 

Pierre Clostermann est un pilote des Forces Aériennes Françaises Libres au Royaume-Uni durant la Seconde Guerre Mondiale. Depuis San Francisco où il entend le nom du Général de Gaulle synonyme d'espoir, il ne se doute pas qu'un de ses lointains cousins, Bruno Klostermann, décide de rejoindre les rangs de la Luftwaffe pour piloter lui aussi, les chasseurs les plus modernes de cette époque. 

De nombreux efforts ont été réalisés pour obtenir ce rendu, mais pour cette fois, je n'ai pas pu faire mieux. La résolution native est de 640x480, la prochaine fois, je sais comment je ferais pour obtenir un tiers en plus... Mais voilà, j'avais commencé ce projet en 2009 et je le termine aujourd'hui, en 2011. 

Ce film est bien une première partie. Je ne sais pas s'il y aura 2 ou 3 parties au total, mais voilà, je vais me reposer quelques temps et mûrir le scénario, poursuivre mes recherches historiques et préparer du mieux possible les missions pour tourner les scènes de cette suite que je me promets de réaliser. 

Ceci est mon hommage à ces Grands Hommes, pas grand chose finalement... 

Je tiens à remercier les pilotes qui ont participer à cette aventure, et en particulier ceux qui sont venus régulièrement et fréquement, c'est à dire mes camarades de jeu, pilotes de la F/JG300. Vous m'avez soutenu par vos messages, vos remarques, et aujourd'hui, je sais sur qui je peux compter pour poursuivre mes travaux. 

Enfin, je ne sais pas comment ce film sera interprété par mes proches. Oui, cela représente une somme de travail conséquente, mais au plus près de ma passion, ce n'est plus qu'une histoire d'amour... 

Vous pouvez visionner le film sur Vimeo (480p) ou sur Youtube (360p)... à votre guise, mais Viméo est bien mieux (rapide en téléchargement et meilleure qualité).


[Depuis Février 2011, la vidéo a dépassé les 10 000 visionnages sur YouTube et plus de 400 sur Viméo, ndlr]

Bons vols...

Tempest

* * *


Nous sommes samedi 2 Avril, et pour une fois, ce n'est pas un poisson d'avril...

Mon ami et camarade "Ed" m'appelle et me laisse un message qui, grossièrement, me demande d'aller visiter le forum de notre groupe de farfellus pilotes de simulateurs... Un des pilotes du groupe a en effet trouvé un article dans un magazine spécialisé de simulation aérienne (et oui, ça existe...) qui parle de "Gathered". "René" a donc posté un scan de l'article sur notre forum. "Egon" m'envoie à son tour un message... C'est sûr !


Le scan de l'article tiré de Micro Sim - que les auteurs soient remerciés !


Ces camarades du Gefuv, de toutes professions, de toutes régions francophones, du Canton de Vaux aux campagnes Belges, des terres de France aux bases aériennes de Bretagne, du Var, de Turquie, d'Afghanistan ou d'Aquitaine, mes amis, je pense à vous, je pense à ceux qui construisent ce groupe depuis tant d'années et à cette passion unique qui nous lie. Merci à vous. 

Pas très modeste, Clostermann, justement, disait : "Ils ne peuvent pas comprendre, ils ne sont pas pilotes de chasse." Avec plus de simplicité, je dirais simplement : "Ils ne peuvent pas comprendre, ils ne sont pas pilotes du Gefuv !"

Tempest