samedi 28 septembre 2013

From Palo Alto to Los Angeles CA, Highway One, 410 Miles


410 Miles

Classique et très masculin...Impeccable pour attraper un rhume !

Contemplation, là aussi vue très classique, sans se lasser...

Les montagnes se jettent sauvagement dans la mer.

La cote est très préservée. Une brume joue de mon objectif.

Les criques se comptent par centaines.

Jeux de lumière, sans trucage !

Même Isabelle aime conduire notre Mustang ! Même si elle déteste mes coups d'accélérateurs... 6 cylindres et 300cv quand même !

Elephants de mer. Par dizaines. Et protégés !

Celui-ci dort comme un saint...

Notre voyage se termine. Nous n'avons plus qu'un soir après celui-là...





17 Miles Drive CA, from Monterey to Carmel, 17 miles




L'Océan Pacifique est toujours un peu nerveux...

La nature domine la cote, merveille à l'état pur.

Voici ce que les habitants ont le luxe de voir chaque jour...

Couleurs primaires ?

Scotland

"Kilty" Wedding

Un mariage en Ecosse vaut bien une petite aventure photographique. J'étais loin d'imaginer que ce pays pouvait être si beau. Collines vertes, routes serpentant dans les courants d'air des vallées, au milieu des moutons ou de quelques rares vaches, mais attention, Écossaises (Shetlands), à poils longs. 

En regardant ces quelques images de souvenirs, je recommande l'écoute de la Symphonie n°3 "Ecossaise" de Mendelssohn. Pour les initiés Deezer, cliquez ici.

Commençons par l'arrivée à l'aéroport. Pas de bagages ! Ils sont restés à Toulouse. Nous nous débrouillerons comme nous pourrons. Je pleure au comptoir Hertz, pour compenser. On nous donne une Citroen DS3 essence 155cv cabriolet pour notre peine (ici, dire Citrône). Vu que l'Ecosse est plutôt réputée pour son humidité, ils ne risquent pas d'avoir besoin de cette voiture et nous d'une cabriolet, mais bon. Et de toutes manières nos bagages ne tiendront pas dedans !

La route, de nuit, pour trouver la ferme du bout du monde (ou a grandi la mariée), nous plonge dans les profondeurs de l'Ecosse. Le vent constant balayant avec force les rares arbres qui résistent encore. Mais quelle vision au réveil ! Des moutons partout. À perte de vue. Même le Père Noël a laissé des Reindears brouter entre les murs de pierre encadrant ces dizaines de parcelles... Bon, sur ce, allons chercher des chaussures dans les placards de nos hôtes pour Isa. De mon coté, je me rase avec un "Venus", neuf, le Papa de la mariée, seul homme de la maison, ayant la barbe. Je me coupe partout.

Le Soleil est au rendez-vous. J'enfile mon kilt avec les copains. Les collines qui se jettent dans la mer, les grandes falaises de la cote Est... Un charme champêtre, mais Ecossais, lui aussi, sous l'influence de la mer. Ce sera un beau mariage, très émouvant. Peut-être le plus émouvant - en dehors du notre - que j'ai pu vivre ! Le "ceilic" (danse celtique où tout le monde est content et tourne en rond selon un schéma donné par la bande qui joue en live) est très amusant. 

Mais, finalement, je ne ferai de photo qui n'a déjà été prise par d'autres invités. Les photos que je vous propose en dessous sont essentiellement issue de notre petite virée entre vieux camarades fidèles de classes préparatoires, accompagnés de nos chères et tendre. Oban, sur la cote Ouest et toutes ces petites iles, et Édimbourg, belle capitale aux visages multiples, médiévale ou moderne...

Oban

Des vues d'obscures clartés bercent la fin du jour. Un régal. Mais pas de vue de ce mignon petit port, quand même assez touristique... Pour s'y rendre, Sébastien Loeb se met au volant.

Le lendemain, on prendra même le bateau pour aller sur l'Isle of Mull où l'on fabrique un whisky, le Tobermory. La visite de la distillerie vaut le coup. J'ai l'impression d'être un touriste à 200% quand j'entends le discours assez rodé du guide. M'enfin, je risque de tomber raide quand je respire une des cuves de fermentation : une douleur me pique le cerveau, terrible. Je fais un bon en arrière. Un peu et je tombais par terre ! M'enfin, ça sent bon ! La distillerie utilise de l'eau tourbée... Certains grains son fumés. Pour la première fois, je goûte un whisky qui ne me donne pas envie de vomir, mais comme on dit, c'est une boisson d'homme. Le Tobermory titre à plus de 46°... Le "Cal Mac" nous ramène à bon port, après une ballade ensoleillée en mer où l'on recroise un château au bout d'une ile. Classique...




Isle of Kerrera

Cette petite ile à proximité d'Oban a conservé tout son charme. Une dizaine d'habitants grand max, 300 lapins, 2000 moutons, 50 vaches, 15 touristes. Le bac ne transporte que 12 personnes. Un petit resto bio qui prépare des sandwichs et des gâteaux à tomber par terre (si si !) nous offre l'hospitalité le temps d'un déjeuner ensoleillé. Bien sûr, l'ile avait son chateau Ecossais. Une petite merveille qu'un clan voisin a intelligemment brûlé et où il ne reste que des vestiges, mais une belle tour tout de même. Ici, le temps donne vraiment l'impression de s'être arrêté. Une vieille mine échouée sur la plage. Un tracteur rouillé attendant que la marée l'emporte. Un asile de perroquet (Wtf ?!). Une paire de bateaux laissés là, pour le décors. Et quand la pluie arrive, les lumières s'opposent aux nuages noirs... 

 Le bac, mignon et authentique, comme l'ile de Kerrera.

 Clear the ramp ! Thirty seconds !

Et en plus, ça va sur l'eau. Parfois.

 Du mouton bio. 100% vert.

 Attention, Mines !

La légende raconte qu'un jour, Donald Mc Cormac avait trop picolé de Tobermory. On ne retrouva que son viel engin sur la rive.

 Quelqu'un aurait-il oublié sa mangeoire ?

 Sans doute, une des demeures de Coeur Brave l'indien.



Tout lien avec des faits réels serait fortuit. Notez les 5 poussins sous la poule.

Le Chardon, symbole de l'Ecosse. 

 L'orage arrive. Nous rentrons.


Édimbourg

Nous sommes logés au Terrace Hotel. Attention, ne vous garez pas n'importe où. Les Trafic Warden veillent et cartonne les visiteurs sans scrupule. À peine arrivés, le gérant nous demande où nous sommes parqués. Juste devant. Il nous dit : "vite !" Et en sortant, sur le trottoir d'en face, un des bonshommes, carnet à la main. J'appelle Stanislas qui loge ailleurs avec les autres, lui vient de prendre une amende de £30. Cqfd.

Édimbourg, un gros château, qui sort juste de la parade militaire (annuelle ?) où le kilt est au soldat Écossais ce que sont les décolletés aux mannequins. Nous ne sommes pas là pour cet événement, mais pour profiter de la ville pendant deux jours.

Nous naviguons de curiosités en curiosités, aidés du Routard traditionnel. Photogénique à ses heures, la belle Édimbourg nous livre quelques secrets. Les bons vieux pubs, la bière, le whisky... Le Hollyrood House, résidence d'été de Sa Majesté la Reine d'Angleterre, se visite. Charming. Autre découverte, Édimbourg est construit sur la ville médiévale qui sert de fondation. Surprenant, on se demande comme tout ça tient debout. Nous rentrons dans un souterrain qui est en réalité une rue du moyen age. De nombreuses histoires sombres sont racontées aux touristes, fantômes et costumes d'époque à l'appui. On vend du cachemire et on achète en pensant qu'il vient de Coldingham. Une cornemuse s'égaille dans le soir. En kilt, s'il vous plait. Le National Gallery est à taille humaine, et le musée d'Ecosse permet, s'il on est fort en puzzle, de comprendre que l'Ecosse, c'est compliqué. En effet, l'organisation de la partie du musée dédiée à l'histoire de l'Ecosse est un bordel sans nom, illustrant ironiquement par là même, la difficulté intrinsèque de l'histoire des peuplades, des religions, des guerres, des rois, plus ou moins anglais, qui firent l'Ecosse. Le dernier soir, nous profitons d'un temps parfaitement écossais. Il pleut comme à Pau. Nous sommes habitués.


Edinbourg Castle (vue d'artiste). 

National Gallery of Scotland. Forcément !


 Sean Connery, déguisé en roi Arthur.

Saint Gilles au couchant. 

Victoria Street ?

Le retour à Pau s'effectue sans heurts, nos bagages ayant pris la mauvaise habitude d'être livrés deux jours après, ils se perdent comme des grands dans le ventre de Roissy, pour nous être déposés sur notre lieu de travail. Espérons qu'en Namibie, où nous avons 14 000 km d'avion, 24h de voyage et deux correspondances dans des hubs internationaux, nos bagages arriverons avec nous...