jeudi 1 mai 2014

Namibie J3 - Waterberg National Park

13 décembre 2013 > Waterberg National Park



Des milliers d'oiseaux nous sortent du lit.

Il nous est possible de nous aventurer ce matin, à l'issue de notre levé finalement tardif. Nous confectionnons notre "en cas" du déjeuner à l'aide du buffet.

La matinée culturelle débute avec la visite, sous une chaleur déjà importante, du cimetière Allemand, rappellant la bataille finale opposant les Hereros aux colons de l'Empire sur le plateau du Waterberg en 1904. Le Sud-Ouest Namibien n'aura duré qu'une vingtaine d'année. Les Allemands eux-même auront été vaincus par les Sud Africains en 1915 à Tsumeb, le Commonwealth ne souhaitant pas que le dernier des Kaiser ne dispose des ressources naturelles de Namibie durant le premier conflit mondial. Nous sommes enfin nous-mêmes vaincus par les mouches et nous fuyions vers le camp pour partir marcher.

Une ballade nous tente en effet : monter sur le plateau - sans toutefois être autorisés à pénétrer le parc - nous occupera une heure trente, aller/retour. À chaque bruit, Isabelle tremble, redoutant d'avoir à affronter un serpent somnolant sur notre chemin. Il y a beaucoup d'insectes volants et finalement peu d'oiseaux ! Nous croisons un baboin en maraude. C'est d'abord très impressionnant, car nous sommes loin d'une éventuelle aide dont nous pourrions avoir besoin, mais, finalement, tout se passe très bien et chacun vaque à ses occupations. Arrivés en haut, nous profitons de la vue offerte sur le bush.


Déjeuner frugal. Un temps de repos auprès de la piscine, où tous les participants au drive game de cette fin d'après midi se sont naturellement réunis. La sieste est bienvenue...

Nous avons donc réservé notre premier safari pour la soirée de ce troisième jour. Le photographe se réjouit de profiter de la belle lumière Africaine qui nous sera offerte. De plus, en journée, les animaux sortent peu, à cause de la chaleur. D'autre part, la saison des pluies à commencé, ce qui veut dire que quelques flaques ont déjà été constituées en dehors des points d'eau habituels. Martin nous accueille pour ces quatre heures que nous passerons ensemble, de points d'observation en points d'eau. Son Land a vécu. Soudures cassées, pneus lisses... hum... Les animaux ne nous attendent pas, alors, comme c'est vraiment la première fois qu'on part dans cette aventure, nous nous demandons évidement ce que nous pourrons bien voir.

Vingt-cinq minutes de piste nous amène à l'entrée du plateau. Sur le trajet, un coléoptère gros comme ma main percute Isabelle en pleine figure. Marrant ! Les sources naturelles sont au pied du plateau, ce qui a nécessité l'installation de pompages par énergie solaire pour alimenter les points d'eau "officiels"...

La végétation n'a rien à voir avec ce que l'on attendait. Le bush ne présente presque aucune clairière ! Ce n'est pas la steppe du Serengeti... Au premier point d'eau, seuls les coléoptères avec leur bruit de tondeuse sont observables.

Une vague antilope est aperçue de très loin. Nous nous demandons si Martin va réussir à nous montrer quoi que ce soit ! Ah ! Enfin ! Nos premiers koudous ! Puis des dik-dik ! Et majestueuse, une girafe dévore un acacia, et disparaît avec grâce... Isabelle était subjuguée ! 

Cela doit bien piquer un peu, non ? C'est un mâle, avec sa bosse sur le front.

Un peu plus loin, une chance inouie nous fait rencontrer une femelle rhinocéros blanc (large bouche, wide étant devenu white par déformation) avec son petit. Ils détallent très vite en surveillant leurs arrières, et je dégaine le plus vite possible le 400mm... La corne de la mère est de toute beauté. La bête est superbe. C'est vraiment mon animal préféré ici... 

Une de nos plus belle rencontre...

Mefiez-vous de ces bestioles !

Un gembock par ci, un buffle d'Afrique par là. Il nous regarde, fier. Il nous renifle. Ses congénères le rejoingnent. Deux autres girafes sont visibles au loin, mais n'approchent pas. On n'aperçoit que leurs longs cou qui débordent du bush...

Majestée...

Le retour au couchant est splendide, mais si dans la descente du plateau, Martin est en roue libre... Ah ? Nous arrivons vivants en bas. Une dernière girafe, flegmatique, dîne un accacia dans les derniers rayons du jour. C'était superbe... Arrivés, nous remercions tout le monde et nous allons prendre notre petite bière dans les transats de la piscine. Steak de Koudou en grillade ! Vivement que cela continue ! 

African sunset...